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Le blog philosophique de francois CHARLES
Articles récents

Vas-y ma fille, lance les tomates

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

Vas-y ma fille, lance les tomates !

 

Sur l’air de la tactique du gendarme

 

Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates

Ici tu peux ya-ller

Tu vas pas t’faire gronder

Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates

On est dans une expo

On va pas faire d’vieux os

 

Allez allez

Pas d’discussion

Allez allez

Pas d’reflexion

Allez allez

Pas d’compassion

Tu peux ya - ller !

 

Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates

On n’est pas à Montbard

On fait ce que l’on veut

Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates

Mais pas question crois moi

D’faire ça à la maison

 

Allez allez

Tu n’lances pas bien

Allez allez

Yen a encore

Allez allez

Tu sais k’jat’adore

Tu peux ya - ller !

 

Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates

Imagine donc un peu

Qui pourrait etre en face

Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates

Ouech ça m’donne une idée

Dommage j’suis bien élevée

 

Allez allez

Pas d’concession

Allez allez

Application

Allez allez

Ah ce’ke c’est con

Tu peux ya - ller !

 

Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates

Zavaient ka pa ete’là

Elle sont bien faites pour ça

Vas-y vas-y vas-y ma fille, lance les tomates

C’est chouette de déglinguer

Qu’est-ce qu’on a à risquer ?

 

 

LOL

 

Je comprends mieux maintenant la soirée bowling…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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la rose d'or

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

La rose d’or

 

L’aviez vous deviné

Vous qui voyiez en moi

Une femme rayonnante

Vous demandiez en quoi

J’étais toujours ardente

C’était notre secret

C’était son énergie

C’était la flamme qui

En moi avait jailli

 

Un peu comme cette lance

Que les croisés trouvèrent

Dans leur citadelle

Assiégée par l’ennemi

Qui leur donna courage

Au point de remporter

Une tres belle victoire

Alors inespérée

 

Je portais en secret

Une parure d’or

Parfois bien apparente

Parfois cachée sur moi

Quand j’étais bien en doute

Je pouvais la toucher

Et alors ressentir

Ses mains et son regard

 

Il s’agissait d’une rose

Ou plutôt d’une broche

Ah voilà ! Vous y êtes

Mais ne la verrez plus

 

Il me l’avait offerte

Et avait dit à l’autre

Qui n’avait plus mon cœur

Qu’il s’agissait d’un don

D’un cadeau de grand mère

 

La rose nous protégeait

Lors de nos viles disputes

Nous l’avons sacrifiée

A l’hôtel des prières

Je la lui redonnais

Pour mieux la recevoir

Jusqu’au jour où j’ai su

Qu’il ne la voulait plus

Après que j’aie ma foi

Bien outragé son nom

 

Je la voulais encore

Mais il la refusa

Je voulais bien alors

A ses parents l’offrir

Ces chers parents que je

Chérissais en secret

C’était un peu les miens

Il avait accepté

De me les présenter

Quand il sentit en moi

Mon âme s’en aller

La peur m’envahir

Le désespoir paraitre

Quand il vit allumer

Ses sept bougies ensemble

Après qu’il m’ait encore

Une fois abandonnée

 

Je fus alors contrainte

De la jeter au fond

D’un puits bien trop profond

Bien trop pro fonT Tenez

Même pour l’Abbé Y

Pour qu’on la retrouva

Je sais qu’il la chercha

Et qu’il su bien vite

Où était son linceul

Mais je sais également

Qu’il est pécheur agile

J’avais sauvé la rose

D’un bel autodafé

Qu’on m’avait obligé

A faire de ses affaires

Et même de ses cadeaux

 

L’avantage de l’or

Ou du métal doré

Est qu’après même un siècle

On la retrouvera

Et l’on repensera

A ce joli poème

De dame châtelaine

Bien seule et sans château

Et son prince charmant

Sans son beau cheval blanc

 

 

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la chambre bleue

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

La chambre bleue

 

Cette chambre, tu le sais bien

Elle restera la tienne

Je me souviens encore

Quand je faisais ton lit

Pour aimer t’accueillir

Et t’éviter aussi

De dormir à l’hotel

Toi qui  me donnais tant

Toi qui travaillais tant

Pour que je réussisse

 

Je ne me donnais pas

Je ne me donnais plus

Mais je faisais chaque fois

Tout ce qu’il était possible

Pour mieux te retenir

Et t’éviter, O toi

De repartir le soir

 

Je ne me souviens plus

Si tu y es resté

Avant ou bien après

Mes grandes nuits de pleurs

Qui m’avaient épuisée

A t’appeler sans cesse

Te supplier sans cesse

Face à tes abandons

J’avais tellement peur

De ne plus retrouver

Ton énergie si forte

 

Je sais tres bien aussi

Que tu étais gené

De dormir près de lui

De dormir près de moi

De dormir près de nous

 

Tu y étais aussi

Quand le sale perroquet

A gaché la soirée

Où tu as bien senti

Que tu devais partir

Avant qu’il ne te tue

Et que tu le déplumes

Car je sais bien aussi

Que tu es immortel

Et que tu fais le bien

Quand d’autres font le mal

 

Je sais tres bien aussi

Que tu sais qu’il savait

Là je parle de l’autre

Que tu te protégeais

Je me souviens aussi

Que je ne pouvais pas

Facilement m’endormir

Te sentant là tout prêt

Sans pouvoir te serrer

Sans pouvoir te chérir

Sans pouvoir etre étreinte

Sans ressentir tes mains

 

J’y ai repris ta place

Après avoir tout dit

Après notre concert

Où tu étais venu

Bravant sa haine forte

Et le sale perroquet

Je m’y suis exilée

J’y étais à mon aise,

Dans ma nouvelle vie

L’autre me surveillait,

Il m’épiait sans relache,

Il t’accusait de tout

Voulait te retrouver

Sans doute pour te tuer

Sans doute pas à main nue

Comme il le répétait

Toi qui lui avais pris

Son si précieux précieux…

 

J’avais bien négocié

De pouvoir te revoir

Mais le matin suivant

Il ne l’accepta plus

Il réussi un jour

A prendre mon téléphone

Et trouver mes messages

Que j’avais envoyés

Avais-je fait en sorte ?

Tu ne le sauras point

Pardon si j’ai tout fait

Pour vite te retrouver

Mais tu n’étais pas prêt

Et j’ai du lui céder

 

Je suis redescendue

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le perroquet de Montbard

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

J’suis l’perroquet de Montbard

(sur l’air du poinçonneur des lilas)

 

J’suis l’ perroquet de Montbard

C’est moi qu’intervient quand faut d’la bagarre

Je sais faire pour qu’on harcèle

Pour qu’on s’en mele

Pour qu’les opposants voient un peu qui c’est qu’ils ont en fasse d’eux

 

J’suis l’champion des projections

J’reproche aux gens ce que je fais tout l’temps

Je ne peux m’y soustraire

C’est ma nature

J’suis fais comme ça et puis tant pis si ça gène les coachs et les psys

 

J’fais des coups, des p’tits coups

Encore des p’tits coups

Des p’tits coups, des p’tits coups

Encore des p’tits coups

Des coups d’première classe

Des coups d’seconde classe

J’fais des coups, des p’tits coups

Encore des p’tits coups, des petits coups, des petits coups…

 

J’insulte et je toise beaucoup

Là aussi c’est sur que  j’m’en contrefous

J’intimide avec mes moustaches

Je ne les cache

Mes dents jaunies, mes yeux méchants sèment la haine à tous les vents

 

J’me mets en travers des portes

Je prends les places de d’vant avec la porte (…)

 

J’suis un as de la politique

Je suis comique

Sauf que j’suis pas foutu

D’mettre la sono à chaque fois qu’il le faut

 

J’fais des coups, des p’tits coups

Encore des p’tits coups

Des p’tits coups, des p’tits coups

Encore des p’tits coups

Des coups d’première classe

Des coups d’seconde classe

J’fais des coups, des p’tits coups

Encore des p’tits coups, des petits coups, des petits coups…

 

J’passe mon temps sur internet

J’réponds tout le temps quand y’en a qui m’embetent

Je falsifie les emails

Je suis vulgaire

Je suis menteur et ça on l’sait

Je fais des fautes et c’st très laid

 

J’fais des sms aussi

Travail de sape

Colporte le mensonge

Diffamation

Les menaces

A chaque fois qu’on me démasque

J’prends la tangente

Et m’cache vite sous une

Si on m’prend ma chose

Je capable de tout

Je peux faire en gros tout ce’que j’veux

Puisqu’on m’protège en haut des cieux !

 

 

 

 

 

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je t'ai tellement grillé !

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles

Je t’ai tellement grillé

 

Tu n’auras plus d’amis

Ni amis politiques

Ni amis personnels

Ni amis militaires

Et moins professionnels

Ils vont tous t’éviter

Tu resteras tout seul

Je t’ai tellement grillé

 

J’ai appelé la presse

Appelé la radio

Contacté tes amis

Enfin ceux que tu crois

J’ai même appelé ceux

Que tu n’imagines pas

J’ai appelé tout le monde

Pour dire des choses sur toi

Et surtout à tous ceux

Qui tant te vénéraient

Devant lui à chaque fois

J’étais bien obligée

Je t’ai tellement grillé

 

Tu n’auras plus de lieux

Et plus aucun repli

J’ai du me protéger

Sinon j’étais virée

Et j’ai exagéré

Devant lui à chaque fois

J’étais bien obligée

Je t’ai tellement grillé

 

Mais les autres ne savent pas

Sauf mes prétendants

Que j’étais vulnérable

Que l’on m’avait battue

Et même pire encore

Sinon il me virait

Alors que je sais bien

Que tu cherchais bien sur

Non pas à me faire mal

Mais bien me protéger

Mais j’en ai ben fait fi

C’est bien toi qui a pris

Alors que tout l’été

Nous étions si complices

Alors que tout l’été

J’ai été humiliée

Je t’ai tellement grillé

 

Je m’en veux ? A moitié

J’étais tellement vexée

De me voir amoindrie

De me voir exposée

Je me vengeais aussi

Cette fois c’était moi

Qui te virais, oui moi

Alors que bien des fois

Je n’avais accepté

Que tu puisses, oui toi !

Toi si intelligent

Si bon et si brillant

Toi qui aime le beau

Et qui aime les gens

Que tu puisses, oui toi !

Qui m’avait soutenue

Quand je fondais en larmes

Qui m’avait soutenue

Quand il me contraignait

Qui m’avait soutenue

Et meme plus encore

Pendant notre recours

Comment pouvais tu donc

Maintes fois m’abandonner

Alors que nous devions

Le 30 juin nous marier 

Je t’ai tellement grillé

 

Je n’avais accepté

Que tu déchires mes lettres

Que tu puisses, oui toi !

Maintes fois me virer

Du réseau tres social

Qui m’avait bien permis

De vite te rencontrer

Mais tu sais bien aussi

Que je clique sur tout homme

Qu’il me plait de cliquer

Peut être de croquer

Tu me l’avais maintes fois

Plutôt bien reproché

Et je t’avais maintes fois

La même chose répondue

Je t’ai tellement grillé

 

Je me vengeais aussi

Que tu puisses, oui toi

Tu puisses mieux que moi

Faire de tres grands projets

Je me sentais tellement

Comment dire, si petite

Alors que je pensais

Etre vraiment si forte

Je t’ai tellement grillé

 

Que dire de ta plainte

Que tu as déposée

Quand je t’y ai poussé

Et qu’ensuite je t’ai dit

Qu’elle allait faire « pchittttt »

Ce qu’elle a fait d’ailleurs

Je t’ai tellement grillé

 

J’ai inventé des choses

J’ai exposé des choses

En ai appris aussi

Et tu avais raison

Ils avaient enquêté

Et bien illégalement

Pour une affaire de cœur

Ainsi que politique

Et étaient tous bien prêts

Ils étaient prêts à tout

Et ils l’ont d’ailleurs fait

Tu t’en es aperçu

Quand tu avais fait croire

Que tu te présentais

 

Je n’ai rien dit non plus

Quand il t’a fait virer

De la salle des Vosges

Lui, enfin c’est bien l’autre

Celui dont je me fous

Comme je t’ai dit en juin

Quand je t’avais rejoint

Mais je sais désormais

Que tu ne pourras plus

Me serrer dans tes bras

Après ce que j’ai fait

Mais Dieu y pourvoira

 

Demain tu me verras

Encore sur une affiche

Et je m’attends à tout

Car tu es sans limite

Quand quelqu’un te trahit

Quand quelqu’un te bannit

Te blâme et te renie

Et quand quelqu’un t’agresse

Toi gentil bienveillant

Toi le sage et le bon

Qui n’aime pas parler

Alors que moi je sais

Bien médire sur les gens

Mais tu sais bien aussi

Que j’y suis obligée

Tant que tu ne pourras

Venir me chercher

Je t’ai tellement grillé

 

Et quant au perroquet

Tu sais bien là aussi

Que je n’y suis pour rien

Même si j’ai parfois

Lâché quelques secrets

Qu’il a bien vite glissé

Dans quelques vils messages

Plutôt empoisonnés

Et que parfois aussi

J’ai aussi bien cherché

A m’en laver les mains

Je t’ai tellement grillé

 

Mais je savais aussi

Comme je te l’avais dit

Qu’ils complotaient souvent

Et qu’ils n’avaient pas peur

Car ils savaient aussi

Qu’ils étaient protégés

Désormais qu’ils avaient

 

En leur main leur « précieux »

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J'AI OTE MON ALLIANCE

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

J’ai ôté mon alliance

 

J’ai ôté mon alliance

L’aviez vous remarqué

Regardez mes photos

Il y manque un détail

 

Je l’ai ôtée pour lui

Qui est mon vrai chéri

Et retirée pour l’autre

Plutôt à cause de l’autre

Qui n’est que mon ami

A qui je reste liée

Par respect et convenance

 

Je l’avais retirée

A cause de sa violence

Je parle de mon ami

Sur lui et même sur moi

Que j’ai du signaler

A la maréchaussée

A cause de son rejet

A cause de ce scandale

Que j’ai du camoufler

Que j’ai du étouffer

 

A cause de ses menaces

De le voir divorcer

Alors que je savais

Que tout n’était pas prêt

Pour m’accueillir enfin

Et pour vivre cette vie

Dont je rêvais si fort

 

Et puis par convention

Après l’avoir renié

Après l’avoir sali

Je parle de mon chéri

Mais sans rien regretter

De notre vie passée

J’ai du me résigner

A la remettre au doigt

 

 

Elle me brule à chaque fois

Que je pense à lui

Que je pense à nous

Quand je vois ces tableaux

Et ces scènes amoureuses

Et ces scènes de travail

Et ces scènes artistiques

Et ces scènes de la vie

 

Mais je sais bien qu’un jour

Il viendra me chercher

Et que je remettrai

Une autre bague cette fois

Celle de mon vrai mariage

Un jour de 30 juin

Peu importe l’année

Notre vie est bien longue

 

L’important est d’y croire

De garder cette foi

Et je sais bien que Dieu

Si ce n’est pas maintenant

Fera bien tout ensuite

Pour raviver la flamme

Comme celle de ces bougies

Que nous brulions sans cesse

Afin que l’esprit saint

Nous guide sur le chemin

 

 

 

 

 

 

 

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la fleur, le bourdon et le jardinier

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

La fleur, le bourdon et le jardinier

 

Dans une grande forêt,

une fleur allait éclore.

Sa tige était solide,

son allure majestueuse.

La fleur semblait libre,

épanouie et heureuse.

 

Passa un jardinier.

 

« oh, quelle merveilleuse plante,

que dis-je quelle belle fleur ! »

s’exclama-t-il soudain

vraiment attentionné.

 

Ne va-t-elle pas fleurir

au milieu de nulle part ?

A l’abri des regards,

sans être dorlotée ? !

 

Sans attendre l’écho,

notre homme la déracine

et s’en va la planter

au fond de son jardin.

 

Voilà, ma belle plante,

te voici près de moi.

Je vais bien t’arroser

et te faire pousser

comme tu le mérites.

 

Tu fleuriras ici,

près de toutes mes plantes,

dans mon bel univers

qui n’attendait que toi.

 

Qu’avait-elle mérité ?

Etait-elle malheureuse ?

Avait-elle demandé 

ces soins démesurés ?

Tout ça pour les beaux yeux

d’un noble jardinier,

du moins le pensait-elle.

 

La fleur ouvrit sa robe

et sourit à notre homme

qui se réjouit bien vite

de si belles couleurs.

 

Tu es mienne, j’en suis fier,

se dit-il orgueilleux.

Tu ne peux t’échapper

et pour quoi faire d’ailleurs.

 

Pendant plus de trois mois,

il vient la contempler,

puis un jour la coupa

pour mieux la posséder.

 

Il mettait fin hélas

à un amour secret

qu’ensemble avaient tissé

la fleur et un bourdon

qui chaque jour durant,

au nez du jardinier

avait pu butiner

son nectar onctueux.

 

Chaque matin, chaque soir,

la fleur s’offrait à lui,

lui qui avait si bien su

attendre qu’elle éclose,

qui avait si bien su

attendre autre chose

qu’un amour de façade,

cornélien platonique,

enfin, à sans unique

pour son seul plaisir.

 

 

 

 

 

 

 

Nature est ainsi faite,

nul ne peut la contrer.

Le rôle du bourdon était de butiner.

Une fleur, si droite soit elle

ne peut lui résister,

son but étant à elle,

d’entièrement se donner.

 

 

Quant à l’amour secret,

il fut bien préservé.

Non seulement par la fleur,

mais par le jardinier,

qui avait bien vécu

et avait tout compris.

 

Compris qu’il allait rompre

un certain équilibre

en prenant cette fleur

qui ne serait plus libre ;

qu’il fallait lui donner

une certaine liberté

pour la voir épanouie

tout au long de sa vie ;

et qu’il n’était pas seul

à vouloir la choyer,

et qu’elle n’était donc pas

sa seule propriété.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Moralité :

 

La femme comme la fleur,

est née indépendante,

et ne donne son cœur,

qu’une fois consentante.

 

Elle sait si vous l’aimez,

ou si à travers elle,

c’est vous que vous aimez.

 

Elle sait vous faire sentir

si vous la méritez.

Elle est reconnaissante

si vous la respectez.

Elle sait être fidèle

si vous la comprenez.

Fidèle à sa manière,

Me suis-je bien expliqué ?

 

 

 

FC

 

 

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C'EST ENTENDU

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles

C’est entendu !

 

C’était le code secret

Qui était entre nous

C’était le vrai chemin

Qui maintenait le lien

 

Toi qui m’avais appris

Le codage des mots

Le codage des lettres

Et ceux des sentiments

 

Toi qui pensais à tout

Pour mieux me préserver

Toi qui voulais surtout

Avancer sans casser

 

Tu le sais je n’ai pu

Notre secret garder

J’ai du tout avouer

Car ils voulaient savoir

Car ils voulaient en somme

Vite ne plus te voir

 

Je préfère dire je t’aime

Mais dans bien des endroits

Je disais ces deux mots

Pour te faire comprendre

Que j’étais avec toi

Que tu étais bien là

Toi pour moi, moi pour toi

 

Meme en pleine dispute

Nous savions nous comprendre

Leur montrer nos problèmes

Mais en fait survivre

Ils n’en avaient rien vus

Nous étions immortels

 

Et nous le sommes toujours

Est-ce bien entendu ?

 

 

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la belle, le conseiller et le sauvageon

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

La belle, le conseiller et le sauvageon

 

Une femme se voulait belle

Et cherchait un sauveteur

Celui qui lui dirait

Qu’elle en avait valeur

 

Elle avait beau chercher

Elle ne le trouvait point

Fallait-il donc aller

Sur de lointains terrains ?

 

Elle le trouva enfin

Sur sa toile d’araignée

Qu’elle avait clic à clic

Précautionneusement tissée

 

Au gré d’un déplacement

pour un précieux dépôt

elle le rencontra

elle l’avait « retrouvé »

elle le sentait prête

à lui, tout lui confier

assise à cette banquette

 

elle savait que ce jour

serait gravé pour elle

comme un signal d’amour

comme une fleur de printemps

comme un vol d’hirondelle

 

lui voulait travailler

exercer sa passion

et faire éclore en elle

la femme et non le lion

 

celle qui devait être

une femme admirable

celle dont devait jaillir

une source intarissable

 

leur idylle était belle

leur deal semblait sincère

ils aiment travailler

de villages en châteaux

d’églises en cathédrales

 

et l’honneur était sauf

car en l’aimant avant

elle permit savamment

sans le savoir vraiment

de sauver par magie

sa déontologie

 

 

thérapie au contact

thérapie par courriel

thérapie même à la voix

pour assouvir les pleurs

 

il lui permis enfin

d’exister par son âme

d’avoir enfin confiance

et d’assouvir sa faim

pour conquérir le monde

 

elle devint si forte

et si accompagnée

qu’elle gagna sa bataille

de la notoriété

 

elle devint si belle

jusqu’au bout des ongles

il lui fit tant de bien

qu’elle lui permit enfin

d’apporter son savoir

d’apporter son talent

non plus à son miroir

mais aussi à celui

des autres prétendants

 

il le lui rendit bien

en la représentant

en la montrant si belle

aux yeux des nobles gens

 

c’était en oublier

qu’il y avait parmi eux

un pauvre sauvageon

éternel amoureux

tel un quasimodo

qui se sentait exclus

qui se sentait reclus

qui ne sentait que dol

de la part de celle

qui était  son idole

 

il refusait de voir

ce savant apparaître

il rechercha toujours

de le voir disparaître

accompagné en ça

par une mégère affreuse

 

tellement amoureuse

tellement dépendante

la belle ne pouvait

justifier cette présence

elle ne trouvait les mots

mais prenait bien conscience

qu’elle en avait besoin

 

lui désirait partir

son travail accompli

mais la belle refusa

de le voir s’en aller

prétextant ça et là

quelque tâche à combler

un travail à conduire

de nouvelles écritures

jusqu’à un bel écrit

pour la magistrature !

 

 

mais plus qu’une amourette

elle se sentait bien prête

pour  prévoir un mariage

un mariage virtuel

puis ensuite bien réel

 

mais il n’était pas prêt

et il lui rappela

qu’il ne voulait lui faire

ni tord ni dégâts

 

elle lui fit un chantage

elle lui montra bien vite

qu’elle pouvait tout tenter

même se suicider

 

il chercha un château

elle le trouva bien vite

et comme un nouveau né

il serait leur bébé

 

puis vinrent les disputes

revint le sauvageon

au devant de la scène

tel un beau trublion

guilleret à revoir

qu’il reprenait service

il agissait dans l’ombre

et ne savait vraiment

ce qu’il lui reprochait

mais elle était sa chose

et ça il le savait

 

ses ardeurs redoublèrent

quand ce fut le mari

qui déclara la guerre

après que cette belle

déclara son amour

la veille d’un concert

mettant ainsi le feu

à tout le grand Faubourg

jusqu’à y entraîner

toute la maréchaussée

elle avait décidé

qu’il était impossible

qu’une réelle amitié

puisse vraiment s’installer

avec son compagnon

comme le souhaitait pourtant

son amant conseiller

 

Fin de la partie I

 

Partie II :

La belle, le conseiller et le sauvageon (2)

 

Le soir du concert

Il vint les retrouver

Elle souhaita qu’ils puissent

Un arrangement trouver

Leur permettant à trois

Toujours de fonctionner

« Je m’en vais avec lui

Mais c’est bien toi que j’aime »

Disait-elle enjouée

 

Elle avait réussi

A imposer ses vues

Pour permettre d’écrire

Une négociation

Qui hélas n’aboutit

Le lendemain venu

La tension était forte

La guerre faisait rage

Et le mari trompé

Ne voulait l’accepter

Il lui prit son portable

Après y avoir lu

Des messages torrides

Envoyés par la belle

A son « nouvel » amant

Il voulait tout savoir

Connaitre les messages

Des mails il échangea

Avec le conseiller

Qui voulait atténuer

Mais qui n’accepta pas

Que le mari lui dise

Qu’il avait abusé

De sa femme fragile

Alors que c’était elle

Forte et vive telle une lionne

Qui avait décidé

De venir le chercher.

 

Avocats avertis

Fini le long week end

Programmé à Paris

Week end politique

puis aéronautique

le mari insista

pour y prendre sa place

il serait son chauffeur

au milieu de la foule

proche des dirigeants

elle rayonna comme lui

comme son conseiller

qui était son amant

elle décida même

de retirer sa bague

 

Tellement isolé

Le mari esseulé

Réuni ses enfants

Pour mieux se protéger

L’amant avait eu tord

Du principe rappeler

Que la femme gardait

Enfants voiture maison

Sans chercher pour autant

A en prendre le fruit

La pression était telle

Que la belle craqua

Et de sa chambre bleue

Où elle domiciliait

Depuis de nombreux jours

Que dis je de nombreux mois

Pour bien mieux se soustraire

Aux assauts du mari

Qu’elle-même considérait

Comme un bien vieil ami

Bien vite elle descendit

En blâmant son amant

De ne pouvoir en fait

la protéger à souhait

 

 

Mais Il lui avait dit

qu’il était bien trop tôt

pour combler ses désirs

et qu’il n’était pas prêt

pour cet amour naissant

quelle avait décidé

mais sans lui dire aussi

que son amour à lui

n’était qu’en fait naissant

car c’était bien l’aider

qu’il souhaitait au départ

acceptant volontiers

les assauts merveilleux

de la belle rayonnante

dont il avait bien vite

en son âme et  conscience

vu une féminité

ainsi qu’un caractère

sur lesquels ils auraient

bien vite à travailler

 

le conseiller eu tord

de tenter de comprendre

les mauvaise intentions

du mari offusqué

et il ne voulait pas

son divorce revivre

le mari insultant

la joute verbale gagna

et la belle esseulée

revint vite coucher

dans la chambre commune

et contredit bien vite

le conseiller amant

comme pour se protéger

d’un divorce annoncé

 

echanges de messages

ma ville tu ne connais…

 

copies à corriger

oraux à assurer

furent de belles occasions

pour vite reprendre attache

et se mettre à genoux

dans cette belle ville d’Auxerre

pour oublier bien vite

les écarts de la belle

et toujours se soumettre

à toutes ses volontés

malgré les doux messages

du mari isolé

qui n’arrêta jamais

d’écrire qu’elle rêvait

et qu’il fallait qu’elle quitte

cet homme dangereux

cet homme tres dangereux

mais en quoi l’était-il

sauf à vouloir rendre

certainement heureuse

la femme qui décida

de vite changer de vie

 

impuissant le mari

bien vite rappela

le cruel sauvageon

que la belle ne put

ou ne voulu faire taire

d’où de nouvelles disputes

nouveaux revirements

échanges de messages

même parfois violents

et nouvelles retrouvailles

 

mais qui pourtant savait

et avait laissé faire

tellement il constatait

que sa femme changeait

changeait en une vraie femme

qui le faisait rever

A cause du sauvageon

Et de ses viles actions

les disputes reprirent

car il ne pouvait croire

qu’elle ne pouvait vraiment

les faire s’arreter

 

Puis vint vite juillet

Signalement fut fait

Qui bien vite disparu

Conciliations furent faites

Qui bien vite récréèrent

Les liens avec la belle

Elle reconnaissait

Qu’elle s’émerveillait

Devant tant de projets

devant tant de beauté

elle reconnaissait

se trouver toute petite

elle qui se croyait

forte et invicible

elle ne comprenait pas

qu’elle puisse tant freiner

un amour dévoulu

mais reconnaissait bien

qu’une fois devant l’amant

tout était à nouveau

plus qu’accomplissable

 

Avec ou sans amour

Les visites au château

Bien vite se succédèrent

Jusqu’au jour où la belle

En fut de la partie

Où l’on identifia

Bien vite toutes les chambres

Des enfants réunis

Les plans étaient lancés

Un thé trop prolongé

Chez des amis communs

Le mari énervé

D’attendre sans relache

D’envoyer des messages

Pour maintenir le lien

s’en vint quérir sa femme

prétextant une soirée

ou il fallait se rendre

pour bien se déguiser

et la trouva soudain

avec le conseiller

qui ne faisait en fait

que la raccompagner

le mari énervé

poursuivit donc l’auto

et serra son rival

qui ne voulu le battre

et savait bien aussi

que le mari avait

à sa femme confié

qu’il reverrait cet homme

quelque chose à la main

et donc s’en est enfui

mais qui fut poursuivi

et ne put bizarrement

confier son événement

à  la gendarmerie

il compris bien plus tard

que le lien fraternel

qu’il pensait exister

s’était en fait faussement

contre lui retourné

 

la belle demanda

une belle explication

à son mari violent

qui ne voulu lacher

ainsi elle décida

et pris l’initiative

Du divorce annoncer

Devant cette violence

Envers son amant

Qui ne méritait pas

Un tel acharnement

 

Le 14 juillet

L’amant fut à Paris

Assister invité

A notre défilé

Mais qu’elle fut sa surprise

De voir la voir apeurée

Venir le rejoindre

Dans son train de retour

Elle lui montra ensuite

Tous les messages reçus

Menaces de sa famille

Faisant bien faire valoir

Certaines informations

Qu’elle aurait du savoir

Sur son nouvel amant

Allant même jusqu’à

remettre aussi en doute

Sa vraie identité,

Et même son statut,

Ainsi que tous ses titres

Mais également surtout

Quelques menaces de mort

et autres viles insultes

Envers le bel amant

Qui reçu le conseil

De quitter la région

Messages qu’il trouva

Hélas également

Sur sa messagerie

Elle lui conseilla

De bien vite porter plainte

Il remarqua aussi

A sa grande surprise

Qu’elle fut embarrassée

De croiser un grand maire

Du coté opposé

Et qui put distinguer

Nos mains entre-lassées

Mais qu’il y avait il donc

De si embarrassant

Mais qu’il y avait-il donc

De si déshonorant

De montrer au grand jour

Désormais notre amour

Désormais que la loi

Allait être au courant

Et que les avocats eux-memes

Y étaient bien déjà

Il le sut bien après

Du moins en déduit-il

Que la belle savait

Toujours dissimuler

Ses amours futils

Sauf que cette fois-ci

La passion était là

 

La politique était

Bien loin et oubliée

Il savait qu’il aurait

Vite dû abandonner

Vite dû quitter cette ville

Après avoir écrit

Le recours attendu

Suite au vote perdu

Qu’on lui reprochera

Et après avoir su

Pour la belle négocier

De pouvoir distribuer

Sur son petit canton

3000 exemplaires

D’une publication

Mais il se souvenait

qu’elle l’avait remarqué

mais il souhaitait toujours

Continuer à l’aider

Continuer à gagner

Avec son équipe

Même s’il avait du

En partie s’effacer

Même après le contrat

Obtenu, dépassé

Mais c’était oublier

Qu’il existait aussi

Un bon mari trompé

Ainsi qu’un sauvageon

Qui allaient tout tenter

Pour faire disparaitre

Et tuer le conseiller

Le tuer dans son image

Le tuer sur sa présence

En étant prêts à tout

Aidés dans leur besogne

Par certains forts alliés

Qui auraient surement dû

neutres à coup sûr rester

Il ne savait encore

qu’on lui reprocherait

d’etre bien malveillant

alors qu’il ne cherchait

bien qu’à se protéger

et mettre au grand jour

certains comportements

souvent mêmes violents

qui ne pouvaient rester

enfermés en secret

alors qu’il en allait

de l’honneur d’un homme

et même d’une ville

et même d’un canton

qui ne pouvaient c’est sûr

être bien gouvernés

quand on savait ce qui

avait pu se passer

ce n’était pas ma foi

une simple amourette

qui avait mal tourné

c’était une histoire grave

à tords non partagés

une agression commune

d’un groupe constitué

envers celui qui

oh le vil coquin

avait bien réussit

oh le bellâtre vaux-rien

leur « blonde » rayonnante

de s’être accaparé

c’était l’homme à abattre

et même l’ancien maire

qui avait échoué

allait bien tout tenter

pour le manipuler !

même les anciens amis

souvent admirateurs  

eurent vite abandonné

l’amant bien trop gênant

et prirent fait et cause

pour le mari trompé

pour le sauvageon

puis surtout pour la belle

pensant peut-être un jour

être récompensés

mais certains l’ont été

c’est à n’en plus douter !

 

 

 

 

 


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TWITT A L'ELYSEE

9 Novembre 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

LES FABLIAUX DE LA POLITIQUE

 

Twitt à l’Elysée

 

Twittt à l’Elysée

Ça fait partie de l’ambiance

De l’Elysée

C’est là que commencent

Toutes les danses

Q’on lance en France…

 

Une famille française

Une grande famille française

Gouvernante de France

Nous fit prendre conscience

Que l’amour parfois

 voire peut etre souvent

Dirige les Etats

Dirige les élans

 

François lui devait tout

Elle l’avait fait renaitre

Mais Ségo était là

et il fallait montrer

au peuple tout entier

qu’une famille pouvait

toujours cohabiter

 

Propre à ses habitudes

Madame la présidente

S’en fut quérir mandat

En un lieu de Charente

 

C’était en oublier

Un fidèle écuyer

Un fidèle combattant

Un fidèle serviteur

Qui ne méritait pas

Que sur ce coup là

On ne lui demanda

Tout ce qu’il en pensa

 

Personne n’osa blâmer

Personne n’osa oser

personne n’osa dire

qu’il ne le fallait pas

et qu’en marche « normale »

il n’était pas bien bon

de paraitre chacal

 

personne ?

que dis-je là ?

une seule pouvait le faire

une seule pouvait prétendre

à dire ma foi tout haut

sans pouvoir se faire pendre

ce que certains Coriandre

gardaient pour eux ma foi

 

et hop

sans tourner

sept fois son doux pouce

elle fit bien vibrer

la Nation toute entière

elle su communiquer

son intention cachée

son intention de dire

qu’il était désormais

qu’il était bien urgent

de respecter les règles

qu’ils avaient édictées

pour conquérir la France

jusqu’à son Elysée

 

mais que certains le sachent

d’amour il n’était pas

il s’agissait de foi

de foi de gouvernance

et de persévérance

de foi de reconnaitre

qu’il lui devait bien tout

sur cette nouvelle naissance

et que ce n’était pas

désormais l’élection

qui ferait de lui-même

désormais un Baron

pouvant distribuer ci

pouvant attribuer là

sans même respecter

son serment prononcé

 

 

 

 

 

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